La forêt nourricière à La Closerie de la Beyne

Une évolution et une croissance passionnantes après trois ans !

Nous avons commencé à récolter nos premières pêches de la forêt nourricière et sommes stupéfaits de la transformation d’un champ autrefois stérile en un paysage abondant et comestible en seulement trois ans.

En mars 2020, grâce au travail acharné de nos amis et voisins, aux nombreux dons généreux à notre crowdfunder, et à une conception de permaculture réfléchie par Djanging, nous avons utilisé le temps offert par le premier lockdown de Covid pour planter une centaine d’arbres et d’arbustes comestibles (tant de gratitude pour tous ceux qui ont fait en sorte que cela se produise!).

Trois ans plus tard, après un printemps heureusement humides, nous voyons les premiers résultats vraiment productifs des arbres fruitiers. 

Ma mère et moi avons passé de nombreuses heures à les arroser le premier été et, depuis, Vincent s’occupe des arbres et construit le sol en ajoutant du fumier de cheval et engrais vert, du compost et du paillis.

Un engrais à base de prêle que j’ai ramassée a également été utilisé sur les pêchers – peut-être est-ce la clé de cette première récolte? Nous expérimentons et ne pouvons pas dire avec certitude quel est l’ingrédient clé du succès – il s’agit probablement d’une combinaison d’amour et du miracle de la nature !

Ce qui est également gratifiant, c’est de voir la diversité des plantes qui sont apparues entre les arbres, l’effet de cascade de la création d’un nouvel écosystème – d’un champ où il n’y avait qu’une poignée d’espèces végétales qui travaillaient dur pour restaurer le sol, on est passé à une telle diversité qu’il serait impossible de la dénombrer. 

out récemment, j’ai remarqué l’arrivée de deux plantes médicinales, le millepertuis et la brunelle commune, et chaque nouvelle plante que je découvre est accueillie avec beaucoup de joie.

Et les insectes ! En cueillant des baies de mûrier noir l’autre jour, nous avons adoré voir combien d’autres créatures profitent des fruits et partager la récolte avec elles nous ouvre le cœur. Comme on dit:

« Si votre jardin n’est pas mangé par d’autres, c’est qu’il ne fait pas partie de l’écosystème ».

Inconnu/e

Je voulais donc partager cette histoire comme une bonne nouvelle : nous pouvons aider les terres dégradées à guérir, et les résultats sont visibles rapidement. Planter des arbres est un investissement dans l’avenir, mais les changements qu’ils peuvent apporter dans le présent, avant même qu’ils n’atteignent leur maturité, sont étonnants.